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CONDITIONS DE VIE DES ENFANTS


Les familles les plus défavorisées vivent dans la rue, dans un bidonville ou au mieux dans une petite pièce en brique avec un toit en tôle ondulée.

-       Les enfants des rues sans parents

A New Delhi, depuis les jeux de Commonwealth en 2010 (comparable aux jeux Olympiques)  le gouvernement a décidé d’éradiquer la pauvreté afin de présenter  à  la face du monde une belle image de l’Inde. Tous les enfants vivants seuls dans la rue ont été placés dans des institutions. Les foyers du gouvernement surpeuplés proposent le gîte et le couvert, mais le personnel qui s’occupe des enfants n’a aucune formation dans le domaine de l'éducation. Certains enfants ont la chance d’être placés dans des associations indiennes ou étrangères qui possèdent des petites structures de type familial avec du personnel de qualité. 

(Voir l’exemple de  « TARA » en cliquant ICI)

Il existe beaucoup d’enfants des rues dans les autres grandes métropoles Indiennes qui ne sont pas dans des institutions. A New Delhi, nous trouvons encore des enfants seuls près des gares ou au centre ville à Connaught Place, de petites associations restent en contact avec eux afin d’éviter qu’ils soient récupérés par des réseaux mafieux. 

(Voir l’exemple de «SALAAM BAALAK TRUST» en cliquant ICI)


-       Les enfants des rues avec des parents


Depuis 2010, suite aux jeux de Commonweath vous ne verrez plus beaucoup d’enfants sur le trottoir. La journée les familles se déplacent constamment afin d’éviter la police qui les chasse afin de ne pas ternir l’image de la ville. La nuit, les familles trouvent refuge dans les parcs ou les gares à l’abri des regards. Leurs conditions de vie se réduisent au strict minimum car ils doivent pouvoir quitter rapidement les lieux à tous moments. A New-Delhi, des associations accueillent ces enfants afin qu’ils puissent trouver un lieu de paix où ils sont écoutés et respectés sans être chassés par la police ou les riverains. 

(Voir l’exemple de «TORCH » en cliquant ICI)

-       Les enfants des bidonvilles

Depuis 8 ans, le gouvernement récupère ses terres afin de construire des infrastructures, des stades, des appartements… D’ailleurs notre école à Shahdara en a fait les frais, elle était située dans un bidonville (ancien marécage) qui a été rasée en 2008 pour construire la ligne de métro actuelle. Aujourd’hui, il existe encore de ces constructions faites de matériaux de récupération (bois, bâches plastique ou au mieux des briques). Les familles dans ces bidonvilles vivent en communauté avec un chef de « village ». La moitié des enfants que nous accueillons dans nos écoles viennent de ces « bâches ».



Une autre forme de bidonville vient de faire son apparition depuis 2 ou 3 ans car le gouvernement ne souhaite plus voir dans le paysage local des « bâches ». Le gouvernement construit (toujours sur ses terres et toujours dans des endroits mal situés qu’il pourra toujours récupérer par la suite) des pièces en briques de 10 à 15 m2 avec des toits en tôles ondulées qui accueillent parfois entre 4 et 8 membres de la même famille en échange d’un loyer. La moitié des enfants que nous accueillons dans nos écoles viennent de ces « pièces ».

 (Voir les conditions de vie de Rishi, Rihan, Gaurav, dans  «Histoires d'enfants» en cliquant ICI)



  (Voir les conditions de vie de Manish dans  «Manish de la rue à l'école» en cliquant ICI)